Les personnes en situation que nous pouvons qualifier d’urgence alimentaire sont majoritairement dans l’impossibilité de contribuer financièrement, ce pourquoi il est nécessaire d’identifier les services sur notre territoire qui répondent rapidement aux besoins de bases de se nourrir afin de soulager la personne un temps donné dépendamment des défis rencontrés. Une fois le besoin de base comblé, la personne retrouve une certaine stabilité. Il est possible qu’elle ait de nouveaux des épisodes d’urgence alimentaire dans le temps. Généralement ces personnes ont besoin d’aide gratuitement pour sortir la tête de l’eau tout dépendamment de plusieurs autres facteurs qui doivent être pris en compte (réseau affaibli ou inexistant, transport accessible ou non, état de santé physique et ou mentale, personne à charge ou non, suivis avec un médecin et ou intervenants de la santé, type d’habitation, source de revenu, etc.) Nous parlons alors d’une aide temporaire qui parfois peut demander un soutien pendant plusieurs semaines.
Une fois en sécurité alimentaire la personne est disponible pour développer son savoir être et faire, augmenter ses connaissances et habiletés, développer ses goûts, découvrir, explorer de nouvelles avenues selon sa condition et sa réalité (améliorer sa littéracie et ses connaissances culinaires afin de faire de meilleurs choix, briser son isolement, développer l’estime de soi, maintenir ses acquis, etc. )Les personnes en situation que nous pouvons qualifier de sécurité alimentaire ont parfois besoin des mêmes types de services qu’une personne en situation d’insécurité alimentaire pour demeurer en sécurité et maintenir la tête hors de l’eau, dépendamment de plusieurs autres facteurs en plus de l’opportunité d’utiliser d’autres services et ou de prendre part à différentes activités et ateliers afin de se créer un réseau ou maintenir et développer ses connaissances et ses compétences.
L’insécurité alimentaire est, en quelque sorte, le sentiment de se retrouver sur une corde raide. On peut tomber en urgence d’un instant à l’autre, tout comme on peut être en sécurité un temps donné. La situation de la personne est extrèmement fragile. C’est ici que le filet de sécurité doit être bonifié au maximum afin de soutenir le passage du bon côté. À ce stade, il est crucial de répondre au besoin de base mais surtout de soutenir, d’accompganer et guider afin de trouver les sources précises des enjeux réels. Le lien de confiance est essentilel à bâtir et précieux à conserver. Les personnes en situation que nous pouvons qualifier d’insécurité alimentaire ont parfois besoins de services gratuits pour se sortir la tête de l’eau, en alternance avec les services qui demandent une légère contribution selon l’état et la situation générale de la personne. Certaines personnes utiliseront plus d’un service à la fois, ce qui augmente les chances de réussite pour améliorer ses conditions de vie et se trouver en sécurité alimentaire à plus long terme..
L'autonomie alimentaire ressemble et regroupe déjà certains services ou activités que nous retrouvons dans la section sécurité alimentaire. On retrouve ici surtout la notion de choix.(je suis en autonomie lorsque que je mange bio, que je sais d’où provient ma viande, ce qu’elle a mangé, etc…. que je mange quand je veux où je veux comme je veux avec nombreuses notions nutritionnelles… ou peut-être suis-je simplement en sécurité aussi, mais je suis apte physiquement, mentalement, émotionnellement, financièrement, logistiquement, matériellement… ) Une personne en sécurité alimentaire et ou en autonomie alimentaire a tendance à bien gérer sa consommation comme son budget, elle va surveiller les spéciaux, acheter en plus grande quantité, car elle a généralement l’espace, achète des formats économiques…mange, selon la saison, des aliments moins transformés …